by eric/ janvier 22. 2019/ 0 Comments/ Critique livre par livre
Intégrale recto

ArkandiasIntegrale

Dans un grimoire de Magie Rouge, Théophile découvre, oubliée entre deux pages, une note qui indique comment devenir invisible. Aidé de son ami Bonaventure, il déploie des trésors d’ingéniosité pour se procurer un œuf punais, un dé à coudre de sang de poule noire et quatre gouttes de mercure liquide. En feuilletant le vieux livre à couverture cuir, nos deux amis découvrent deux autres recettes hyperchimiques et frôlent deux autres fois la catastrophe. Car, c’est bien connu, les formules magiques ne marchent jamais comme prévu…

Critiques

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par Pedro Pan-Rabbit (Book, tea time and sweet apple pie)

http://books-tea-pie.blogspot.fr/2014/09/le-grimoire-darkandias-la-trilogie.html

Avoir avoir entamé la pétulante Trilogie des Charmettes du même Eric Boisset, je vous propose de découvrir aujourd’hui la saga qui l’a fait connaître : La Trilogie d’Arkandias. Publié en 1996, ce premier tome avait alors rencontré un réel succès et s’était présenté, bien avant la vague fantastique Harry Potter, comme un précurseur du genre. Aujourd’hui étudié au programme scolaire d’œuvres contemporaines de certaines classes, Le Grimoire d’Arkandias revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec une adaptation au cinéma français. Là encore, le 7ème Art hexagonal frappe fort en s’essayant à un genre cinématographique davantage réservé aux productions anglo-saxonnes, une bonne excuse pour (re)découvrir le livre d’origine (D’autant que la réédition actuelle bénéficie d’un texte revu et corrigé par l’auteur lui-même!).
Orphelin de père, le discret et sensible Théophile vit seul avec sa mère. Il y mène un quotidien tout en simplicité, entre la vie au collège, sa passion sans fin pour la lecture, et les jeux avec son meilleur ami de toujours, Bonaventure le casse-cou. Lorsque le jeune garçon tombe sur un ancien grimoire de sorcellerie à la bibliothèque qu’il fréquente assidument, lui et son camarade se mettent en tête de confectionner une bague qui donne le don d’invisibilité! Mais ce qu’ils ne prennent que pour un banal amusement tourne vite au vinaigre : alors qu’ils collectent les ingrédients du sortilège, un mystérieux individu du nom d’Arkandias, lui aussi en quête du sort, se manifeste et les prévient des dangers d’une telle entreprise quand on ne s’y connait pas en magie! Aussi, quand le sort tourne mal, Théo et Bonaventure n’ont plus qu’à s’en remettre à l’inquiétant Arkandias pour les tirer de ce mauvais pas… Ils entrent alors dans l’univers incroyable de l’alchimie…

D’un ton certes moins vif et piquant que sa Trilogie des Charmettes, ce Grimoire d’Arkandias semble aussi s’adresser à un lectorat légèrement plus jeunes ; pour autant, la plume d’E.Boisset est toujours de cette finesse et de cette qualité si caractéristiques, un style impeccable et fluide d’un bout à l’autre qui remportera l’adhésion même des plus réfractaires à la lecture!

Au centre d’une histoire fantaisiste mêlant genre fantastique et enquête, Boisset dresse des personnages attachants : du jeune héros discret débordant d’imagination (dont la passion pour la lecture et les visites à la bibliothèque évoque Mathilda de R.Dahl) ou son camarade martiniquais, au tempérament peu farouche, issu d’une famille d’immigrés (dont l’audace et la personnalité évoquent le fidèle Salim de la saga d’Ewilan de P.Bottero, que j’ai d’ailleurs souvent classé dans la même veine d’auteurs talentueux que Boisset), chaque jeune lecteur pourra trouver à se reconnaître et adhérer à cette variation contemporaine de L’apprenti sorcier. Quant au charismatique Arkandias, dont on ignore les vraies motivations, il apporte une touche plus sombre et délicieusement énigmatique qui n’est pas sans faire penser à un Severus Rogue avant l’heure!

Avec sa fin en suspens, ce roman se présente comme un chapitre introducteur à d’alléchantes péripéties : on a hâte de découvrir la suite de la trilogie et on trépigne d’impatience à l’idée du film, sur les écrans le 22 Octobre prochain!

En bref : Entre éléments fantastico-terrifiants et humoristiques, Boisset signe là un roman original qui se veut précurseur du genre, au succès et à la qualité jamais démentis depuis plus de dix ans! En mettant en scène des personnages simples et attachants au centre d’une aventure énigmatique explorant le milieu de l’alchimie, l’auteur captive le jeune lecteur d’un bout à l’autre en le régalant de son imagination sans failles et de son style irréprochable. Une réussite livresque à (re)découvrir !

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Le Grimoire d’Arkandias

par la Fée Mélusine (Mabouquinerie)

http://mabouquinerie.canalblog.com/archives/2015/03/19/31710843.html

Théophile Amoretti, douze ans, est passionné de lecture. Tous les mercredis, il laisse sa mère Marie, avec qui il entretient une relation aussi détendue que complice, pour hanter les allées de la bibliothèque. C’est là qu’un jour, il tombe sur un ouvrage que quelqu’un semble avoir dissimulé, glissé sous l’étagère. Un grimoire de magie rouge. Fasciné, Théophile le feuillette jusqu’à trouver une drôle de note. Sur la recette permettant de fabriquer une bague d’invisibilité, quelqu’un a abandonné un papier, avec des précisions, des rectifications. Intrigué, Théophile décide de tenter l’expérience. Il se confie alors à son meilleur ami, Bonaventure: sceptique, celui-ci accepte néanmoins de l’aider à rassembler des ingrédients aussi invraisemblables que du sang de poule noire ou un oeuf punais. Les choses se compliquent lorsqu’en revenant à la bibliothèque, Théophile apprend qu’un inquiétant personnage est passé après lui, a consulté le grimoire et a réclamé la fameuse note.

Courte et sympathique, cette histoire a l’avantage de faire fonctionner un scénario assez simple sans être toutefois simpliste. Elle fait donc partie de ces histoires qui trouvent grâce à mes yeux pour être accessibles à des jeunes (ou très jeunes) lecteurs sans les prendre pour des imbéciles. Le début m’a pourtant inquiétée: un adolescent de douze ans qui se précipite sur la piste d’une bague d’invisibilité sans se poser la moindre question, mouais, pour la vraisemblance du personnage, on pouvait mieux faire. Mais très vite, on oublie ce détail pour se lancer dans le décryptage de la recette, soigneusement travaillée et qui se confronte agréablement au réalisme (et oui, on n’égorge pas si facilement une poule noir quand on est un citadin de douze ans). Les aventures des deux protagonistes sont donc prenantes et le rythme est efficace.
Les deux héros m’ont d’ailleurs beaucoup plu. Évidemment, en lecteur avide, Théophile a de quoi gagner toute ma sympathie, lui qui se désintéresse des niaiseries que l’on fait lire aux enfants pour se jeter sur de la substantielle littérature. Mais j’ai surtout beaucoup aimé Bonaventure, l’antillais aux tresses toujours en mouvement, toujours en train de grignoter quelque chose, ou de se plaindre des soirées musicales interminables de sa famille, lui-même flutiste virtuose. Original et attachant, je l’ai de loin préféré à Théophile, plus convenu. Ma petite déception concerne Agénor Arkandias, le spécialiste de la magie rouge. Si j’ai trouvé très intéressant qu’il ne soit ni méchant ni gentil dans l’histoire, je regrette qu’on ne lui ait pas réservé un rôle un peu plus approfondi.
Quand à l’intrigue, elle aussi ne reste pas sur les facilités du début, car une fois créée, encore faut-il contrôler la bague d’invisibilité sans faire de bêtises, car on ne s’improvise pas magicien rien qu’en laissé traîner l’oeil sur un grimoire. Une fois l’histoire lancée, les rebondissements sont au rendez-vous jusqu’à la dernière page, avec des retournements de situations assez habiles et efficace. Les pages tournent donc toutes seules, et ça, c’est quand même un gage de qualité.

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Arkandias contre-attaque

par la Fée Mélusine (Mabouquinerie)

http://mabouquinerie.canalblog.com/archives/2015/03/25/31774499.html

Théophile et Bonaventure n’ont plus entendu parler d’Arkandias depuis qu’ils lui ont subtilisé sous le nez la bague d’invisibilité qu’ils avaient fabriquée. Mais voilà que leur bonne conscience vient les tarauder. Car pour fabriquer cette bague, ils ont dû voler du mercure dans le laboratoire de science du collège, et un de leurs camarades a été accusé à leur place et injustement puni. Il va falloir forcer le responsable à lever la punition… Et comme Théophile est toujours aussi intrépide, il décide de jeter un oeil au grimoire de magie rouge, où il retrouve la formule du diadème de sujétion. C’est reparti pour une drôle de course pour rassembler les ingrédients et surtout, pour s’introduire en cachette chez Arkandias pour trouver les commentaires précieux qui les empêcheront de tout faire capoter.

J’ai retrouvé avec plaisir les personnages si attachants du premier tome de la série. Leur duo fonctionne toujours à merveille, entre l’enthousiasme un peu écervelé de Théophile et la bonhommie plus terre-à-terre de Bonaventure. J’ai toujours un petit faible pour Bonav’, qui ne rate pas une occasion de grignoter, de montrer son sens pratique, de se plaindre de sa famille peu orthodoxe mais qui suit avec loyauté son ami dans des délires parfois peu rassurants. Mais j’ai eu aussi le plaisir de voir un peu plus les personnages secondaires, notamment la maman de Théophile ou la sœur de Bonaventure qui ne laisse pas son ami indifférent… Par petite touche, on nous dresse donc un joli panel de figures très sympathiques qui se précisent petit à petit.
Mais ce qui m’a surtout agréablement surprise dans ce livre, c’est son ton très enlevé et son humour omniprésent. Je ne me rappelais pas dans le premier tome d’une écriture si intelligente (ou alors j’y avais été moins sensible) mais dans celui-ci, j’ai été réellement embarquée: c’est drôle, piquant, loin d’être naïf ni niais et ça (pour citer l’autre), j’achète. Parce que je regrette souvent que la littérature de jeunesse soit une littérature simpliste, ici, j’ai été plus que ravie de voir un auteur qui ne prend pas ses jeunes lecteurs pour des illettrés.
Bien évidemment, on retrouve également la fantaisie de l’univers d’Arkandias. La recette proposée par le grimoire pour créer le diadème tient autant de la poudre de perlimpinpin que du poème surréaliste et, comme nos héros ne sont définitivement pas des mages avertis, les effets secondaires s’avèrent désastreux, car on ne se remet pas vraiment des ordres qui nous sont donnés lorsque le diadème a été porté. C’est d’ailleurs assez habile, parce que lorsque la magie dérape, c’est à la fois très bien trouvé et en même temps presque prévisible tant c’est cohérent. On évite donc aussi une magie qui résout tout et défie toute logique, et pour ça aussi, bravo.

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Le sarcophage d’Outretemps

par la Fée Mélusine (Mabouquinerie)

http://mabouquinerie.canalblog.com/archives/2015/03/28/31788563.html

Théophile Amoretti a déjà expérimenté deux fois les merveilles et les cafouillages de son grimoire de magie rouge. Et il n’a pas forcément l’intention d’y revenir, pas plus que son meilleur ami Bonaventure, qui réserve à d’autres usages ses talents exceptionnels de flutiste. Mais un drame va le faire changer d’avis. Alors qu’il a oublié de fermer sa fenêtre, un gros chat s’infiltre dans sa chambre et fait deux victimes: sa souris blanche et son poisson rouge. Très triste, mais surtout rongé par la culpabilité, Théophile se lance alors dans une réalisation d’une toute autre ampleur que ses précédents artéfacts magiques: un sarcophage qui peut lui faire remonter le temps. Pas très pratique à cacher, un sarcophage en bois, le temps de rassembler les autres ingrédients… Et bien évidemment, comme d’habitude, tout ne se passe pas prévu. Car au lieu de revenir quatre jours en arrière, c’est un bond de quatre ans que Théo et Bonav’ vont faire! Les voilà bloqués dans des corps d’enfants, à une époque où ils ne se connaissaient même pas encore et surtout, à une époque où le père de Théo n’avait pas encore quitté la maison…

Au bout du troisième tome, on connaît le principe des aventures de Théophile et Bonaventure: on sait qu’ils replongent dans leur grimoire pour des raisons fort honorables et qu’à un moment où un autre, ça va foirer. Donc pas de surprise de ce côté-là. Et pourtant, l’intrigue arrive quand même à se renouveler. Nouvel environnement, nouvelle époque, nouveaux enjeux. Difficile pour Théo et Bonav’ de se faire passer pour des enfants de 7 ans sans attirer l’attention, eux qui peinaient déjà à me convaincre qu’ils n’en avaient que douze (j’en veux bien trente par classe, moi, des gamins de douze ans aussi perspicaces). Le regard qu’ils portent d’ailleurs sur leurs habitudes, vêtements et autres paroles enfantines est d’ailleurs à mourir de rire. Difficile aussi pour eux de contacter Arkandias (et oui, ils finissent toujours par faire appel à leur “ennemi” qui est néanmoins le seul à pouvoir les aider) alors qu’on les laisse à peine sortir de l’école. Il faut dire aussi que j’aime beaucoup les histoires de voyage dans le temps et celle-ci tient ses promesses.
C’est surtout dans l’approfondissement des personnages que ce tome se démarque. S’il aborde le sujet de la mort d’une manière plutôt adoucie, Théophile en est réellement ébranlé, et ce n’est rien comparé à sa réaction en croisant son père et en constatant que les événements qui l’ont poussé à partir à l’autre bout du monde n’ont pas encore eu lieu. Théophile serait-il capable d’empêcher le divorce de ses parents? Plus amer, plus mélancolique, ce tome a quelque chose de plus mature que les précédents en cela et il a donc encore autre chose à proposer à ses lecteurs, et c’est habile. J’ai été réellement touchée par le dilemme inattendu dans lequel ce garçon toujours si enthousiaste, qui semblait si indépendant, si bien dans ses baskets, si complice dans sa relation avec sa mère, doute profondément en retrouvant son père.

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par Uncommelea

http://uncommelea.blogspot.fr/2016/03/chronique-livre-19-arkandias-t1.html

Il faut savoir que j’ai acheté cette trilogie jeudi matin à 5€ le tome, je ne la connaissais pas mais elle me faisait terriblement envie. Résultat, je l’ai commencée le jeudi matin pour la finir le dimanche midi, alors elle n’a pas trop traîné dans ma PAL, je l’ai lu dans le cadre du week-end à mille, pour en savoir plus, allez voir mes derniers messages sur Hellocoton pour en savoir plus.

*Je voudrais tout d’abord parlé du design, il y a un très beau travail d’édition pour cette saga, j’avoue, j’ai un peu craqué sur ça lors de mon achat.
*L’histoire peut paraître banale, c’est d’ailleurs ce que j’en ai pensé au début, mais l’auteur réussi à détourner cette image de déjà vu, et à nous surprendre tout au long de notre lecture.
*Les personnages sont très attachants, ont un caractère très défini et très travaillé et leur histoire aussi.
*Plus on avance dans l’histoire, plus on apprend à connaître les personnages.
*L’auteur sait garder le mystère sur le personnage d’Arkandias et « contrôler » notre avis à propos de lui au fil de l’histoire.
*L’auteur arrive vraiment à nous surprendre et à trouver des choses qui sortent de l’ordinaire et juste pour ça, bravo à l’auteur.
*Conseils très important : il ne faut pas lire ce livre quand on a faim, ça parle de bonbons et de bons petits plats, ça donne l’eau à la bouche, alors à moins de vouloir dévaliser votre frigo, ne lisez pas ce livre en période de faim.
*Les personnages sont sans arrêt entrain de faire des blagues, des jeux de mots, j’ai beaucoup rigoler durant ma lecture.
*C’est une saga jeunesse mais elle plaira à tout le monde, les livres sont courts et même neufs, ils ne coûtent pas très chers, alors pour passer un bon moment quel que soit votre âge, c’est top.

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par Lupiot

La trilogie d’Arkandias, d’Eric Boisset (1997-1999)

Il y a quelques semaines, j’ai eu la surprise, comme beaucoup d’anciens petits lecteurs, de découvrir dans les couloirs du métro et sur les arrêts de bus une affiche* de film au nom familier : Arkandias !

Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette trilogie, petits ou grands, je vous invite à entrer dans le monde du petit Théophile, enfant bon élève à l’imaginaire fourmillant, qui un jour qu’il fouinait dans la bibliothèque, est tombé sur un grimoire intitulé Leçons pratiques de magie rouge. Et, stupeur ! Une note oubliée entre deux pages indique comment interpréter la recette de l’invisibilité.

…A douze ans, une telle découverte est une invitation à l’aventure. Théophile embarque son meilleur ami (au prénom approprié), Bonaventure, dans ses recherches et son apprentissage de la magie. Mais une ombre inquiétante rôde autour des deux garçons… Peut-être l’auteur de la note oubliée s’intéresse-t-il aux activités des petits génies ?

La trilogie d’Arkandias** est une odyssée urbaine moderne avec un petit arrière-goût old-school dans le traitement narratif. Les aventures de Théophile l’aident à grandir et dépasser ce qui, dans son quotidien, le pousse à chercher l’évasion dans la pratique de la magie. Comme dans Matilda, à la fin, la boucle et bouclée, et le surnaturel apparu au moment où l’enfant en avait besoin prend un autre chemin.

Si je n’ai pas eu autant de plaisir à la re-parcourir que lorsque je l’ai découverte à dix ans, la trilogie est tout de même une super lecture pour les 9-12 ans.

Bonne lecture,

Lupiot

Au moment de cette découverte, j’examine l’affiche, et suis aussitôt consternée contrariée par le white-washing du casting : Bonaventure, le meilleur ami du héros, que je présume être figuré par le petit gros aux longs cheveux blonds, vient des Antilles (et on a déjà pas masse de petits héros de couleur dans la littérature jeunesse (comme je le disais il n’y a pas longtemps)). Quant à la fille pink-punk qui joue les Hermione Granger sur la droite, qui est-ce ? Il n’y a pas de fille dans le duo Théophile-Bonaventure. Bref, ce mélange de racisme latent mêlé de consensualisme marketing m’a fait écarquiller les yeux très grand, passer mon chemin, et choisir de me replonger dans la trilogie plutôt que dans le visionnage de ce film qui, indépendamment de mes opinions de grande personne toute neuve, est peut-être correk (le doute m’habite), mais vraisemblablement pas très fidèle au livre. (Il aura au moins eu le mérite de faire découvrir cette série à un nouveau public.)

** Trilogie composée du Grimoire d’Arkandias, d’Arkandias contre-attaque et du Sarcophage d’Outretemps, publiés chez Magnard Jeunesse entre 1996 et 97. Le premier est mon tome préféré —le dernier conclue joliment la série cependant. La série a évidemment été rééditée (plusieurs fois, mais notamment) avec les images du film.

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Par UnNomCommeLéa

Le grimoire d’Arkandias

http://www.hellocoton.fr/chronique-livre-19-arkandias-t-1-20253422

Il faut savoir que j’ai acheté cette trilogie jeudi matin à 5€ le tome, je ne la connaissais pas mais elle me faisait terriblement envie. Résultat, je l’ai commencée le jeudi matin pour la finir le dimanche midi, alors elle n’a pas trop traîné dans ma PAL, je l’ai lu dans le cadre du week-end à mille, pour en savoir plus, allez voir mes derniers messages sur Hellocoton pour en savoir plus.

*Je voudrais tout d’abord parlé du design, il y a un très beau travail d’édition pour cette saga, j’avoue, j’ai un peu craqué sur ça lors de mon achat.
*L’histoire peut paraître banale, c’est d’ailleurs ce que j’en ai pensé au début, mais l’auteur réussi à détourner cette image de déjà vu, et à nous surprendre tout au long de notre lecture.
*Les personnages sont très attachants, ont un caractère très défini et très travaillé et leur histoire aussi.
*Plus on avance dans l’histoire, plus on apprend à connaître les personnages.
*L’auteur sait garder le mystère sur le personnage d’Arkandias et « contrôler » notre avis à propos de lui au fil de l’histoire.
*L’auteur arrive vraiment à nous surprendre et à trouver des choses qui sortent de l’ordinaire et juste pour ça, bravo à l’auteur.
*Conseils très important : il ne faut pas lire ce livre quand on a faim, ça parle de bonbons et de bons petits plats, ça donne l’eau à la bouche, alors à moins de vouloir dévaliser votre frigo, ne lisez pas ce livre en période de faim.
*Les personnages sont sans arrêt entrain de faire des blagues, des jeux de mots, j’ai beaucoup rigoler durant ma lecture.
*C’est une saga jeunesse mais elle plaira à tout le monde, les livres sont courts et même neufs, ils ne coûtent pas très chers, alors pour passer un bon moment quel que soit votre âge, c’est top.

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Par UnNomCommeLéa

Arkandias contre-attaque

http://uncommelea.blogspot.fr/2016/03/chronique-livre-20-arkandias-t2.html

 

*Comme le premier tome, et comme toute la trilogie, le travail d’édition est juste magnifique.
*Je sortais du tome 1 et j’avais vraiment hâte de me plonger dans ce tome 2 pour le week-end à 1000, mais en l’ouvrant, j’ai eu l’impression de déjà vu, de lire une copie du tome 1 avec quelques changements.
Mais finalement, l’auteur a su me surprendre. Il a su détourner les choses avec tellement de ruse, j’étais très impressionnée.
*Un objet magique qui sort de l’ordinaire.
*Comme le tome 1, de l’humour dans chaque chapitre et de la nourriture qui nous donne l’eau à la bouche.
*Des personnages toujours très attachants.

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Par UnNomCommeLéa

Le sarcophage d’outretemps

http://uncommelea.blogspot.fr/2016/03/chronique-livre-20-arkandias-t3.html

Je vais maintenant pouvoir chroniquer mon tome favori de la trilogie Arkandias, le 3e.
*A cause des 2 premiers tomes, je m’attendais à la même choses, et finalement non. J’ai été complétement surprise par ce tome là, un retour dans le temps, retrouver nos personnages principaux quelques années en arrière mais avec leur maturité actuelle, ça m’a vraiment, beaucoup, beaucoup, beaucoup plu.
Le personnage a su transformer un voyage dans le temps si banal dans le monde de l’imaginaire en un truc éclatant, où on apprend à connaître les personnages qui ne sont pas forcément là dans les tomes précédents et ceux qu’on connait dans les tomes précédents, on les retrouve quelques années en arrière.
Le voyage dans le temps est quelque chose que, au niveau de l’écriture, je n’arrive pas à maitriser, alors quand je vois des auteurs faire ça avec autant de finesse, je suis très impressionnée et je respecte énormément ces auteurs.
*Ce tome est mon favori pour son intérieur mais aussi pour son extérieur, il est absolument magnifique et le bleu de la couverture me plait énormément.
*Comme les autres tomes, de la nourriture appétissante et beaucoup d’humour.
*Je ne connaissais pas cette trilogie et finalement, j’en ressors toute contente, j’ai de plus en plus envie de me plonger dans des livres à l’aveuglette, sans connaître les notes sur Livraddict ou les avis sur la blogo ou sur Booktube.
*C’est une trilogie dite jeunesse mais qui plaira véritablement, aux petits, comme aux grands.

Un avis saga arrive bientôt.

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Par Stern

La Trilogie d’Arkandias

https://allehttps://allezvousfairelire.com/2018/01/07/relecture-la-trilogie-darkandias-deric-boisset-magnard-1997/#more-5950zvousfairelire.com/tag/eric-boisset/

Exercice risqué, mais ô combien délicieux : je me lance dans la relecture de…
LA TRILOGIE D’ARKANDIAS

15 ans de librairie, 350 000 exemplaires vendus, et une adaptation cinématographique en 2014 ; aujourd’hui, qui ne connaît pas cette trilogie ?

Elle a bercé mes jeunes années comme celles de ma nièce de 15 ans. Je ne compte plus le nombre de fois où je l’ai lue, ou toutes les recettes magiques que mon frère et moi avons inventées pour imiter celles du grimoire de Magie Rouge. C’était à qui trouverait l’ingrédient le plus loufoque, le plus dérangeant ou le plus désagréable. (Après tout, tout est bon pour faire passer le temps en voiture !)

Cette trilogie s’est peut-être trouvée un peu noyée avec la sortie presque simultanée d’Harry Potter, la pauvre.

Pour reprendre les codes du grimoire de Magie Rouge :

Fractionnez l’heure en centièmes, éteignez les lumières, prenez une barre de fantasy, une cuillère à soupe de policier et une pincée d’humour, mélangez dans un creuset et reculez avant de vous faire brûler les poils de nez par le feu d’artifice que la trilogie ne manquera pas de provoquer.

  1. Le grimoire d’Arkandias

Théophile découvre un grimoire de magie rouge à la bibliothèque qui pique son imagination. Il décide avec l’aide de son meilleur ami Bonaventure de tenter la fabrication d’une bague d’invisibilité, mais un mystérieux monsieur aux ongles noirs, M. Arkandias, tente par tous les moyens de les en empêcher.

  1. Arkandias contre-attaque

Malheureusement, un ami s’est fait accuser à leur place d’un méfait commis dans le tome 1. Pour le sauver, Théophile et Bonaventure décident de fabriquer un nouvel objet du grimoire de magie rouge, le diadème de sujétion. Cependant, encore une fois, ils ne connaissent pas toutes les précautions à prendre…

  1. Le Sarcophage d’Outretemps

Théophile a oublié de fermer la fenêtre, laissant entrer un chat qui tue sa souris blanche et son poisson rouge. De nouveau, les deux amis décident de fabriquer un objet du grimoire de magie rouge, le sarcophage d’Outretemps, pour voyager dans le passé et sauver les animaux.

Alors voilà, à 26 ans passés, j’ai tenté l’aventure la plus risquée qu’une lectrice assidue, avide, boulimique puisse s’imaginer… J’ai relu une trilogie classée dans ma liste des « Ouah-c’est-dingue-lire-c’est-mieux-que-la-vraie-vie ».

Alors, Arkandias… c’est comment ? Lire la suite →

LES PLUS

  • #1. Un duo prêt à tout

J’ai retrouvé avec le même plaisir les héros Théophile et Bonaventure, certes traditionnels pour la fantasy jeunesse, mais sacrément bien construits ! Jeunes, ignorants de la magie rouge, issus de notre monde, ils s’affirment grâce à leurs idées innovantes (comment se procurer des ingrédients aussi incongrus que rares, leur ténacité, et la surprenante réussite de leurs recettes).

Le duo est très complémentaire, leur maturité plutôt précoce se révèle sur des aspects différents chez l’un et chez l’autre : Théophile est un littéraire plein d’imagination, son vocabulaire est d’une richesse extraordinaire alors que Bonaventure est un musicien doué et un cartésien, logique et rationnel. La cerise sur le gâteau : Théophile et Bonaventure ne sont pas parfaits pour un poil ! Ils sont emmerdeurs, désobéissent souvent (tout en se sentant quand même (un peu) coupables), parfois ils sont à côté de la plaque et comprennent rien à rien ; mais pour parvenir à réaliser les recettes, ils sont prêts à tout !

  • #2. Un style délicieux

Ah, ces (en)quêtes, en l’occurrence celles consistant à trouver les ingrédients nécessaires à la fabrication des recettes de magie rouge, qui occupent toujours une importante partie du roman ! Pour moi, c’est de la crème fouettée à l’état pur. Le vocabulaire de Boisset est d’une belle précision et chaque ingrédient offre sa petite scène délicieuse d’humour et de débrouillardise de la part des deux potes. Parce que franchement, vous sauriez où trouver un œuf punais, vous ? (Savez-vous seulement ce qu’est un œuf punais ? Moi, je ne le savais plus.)

LE HIC

Par contre, l’amer point de vue de l’adulte que je suis devenue est sans concession. Je ne me souvenais plus du tout que les trois tomes ne varient pas tant que ça. Enfant, j’ai peut-être aimé retrouver une structure si ressemblante (recette – quête des ingrédients – tentative ratée – sauver les pots cassés) ; adulte j’ai trouvé ces répétitions parfois un peu… lourdes.

Cependant, la lecture des tomes suivants vaut quand même son pesant de cacahouètes ! L’alternance constance/variations permet tout de même de retrouver le plaisir procuré par le tome précédent tout en se délectant des nouveautés. D’ailleurs, Théophile et Bonaventure s’améliorent d’une recette à l’autre et les recettes magiques se compliquent, ce qui ne manque pas d’apporter un certain piment aux tomes 2 et 3.

In fine, le jeu en valait-il la chandelle ?

J’ai bien sûr retrouvé avec nostalgie ce qui m’avait tant plu, mais l’impitoyable regard d’adulte a définitivement descendu cet amour de jeunesse de son piédestal.

On s’identifie sans peine aux caractères affirmés et attachants de Théophile et Bonaventure. J’ai aussi adoré les petits détails de leurs quotidiens, les innombrables goûters, jus de myrtilles, coup de téléphone, autorisations parentales et autres pépites de l’enfance. L’humour de Boisset, sympathique et grinçant, fait un peu oublier les répétitions, mais quelles répétitions ! Pour un adulte qui lit les trois livres à la suite, elles sont comme un bouton d’acné au bout du pif, on ne voit que ça.

N’empêche, je les ai immédiatement filés à mon neveu pour qu’il nous suive, nous les plus grands, dans notre amour pour les recettes de magie saugrenues.

Bonne lecture

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