Trilogie des Charmettes : copie revue et corrigée
Au mois d’avril 2013, les éditions Magnard m’ont proposé de relire les épreuves de la Trilogie de Charmettes, « au cas où je voudrais modifier un détail ici ou là ».
Croyant à une simple formalité, je me suis replongé dans la lecture du tome 1. Dès la fin du premier chapitre, j’ai rappelé la directrice de collection pour savoir si je pouvais modifier non pas un mot, mais TOUS LES MOTS ! Crayon rouge en main, j’avais en effet totalement restructuré cette introduction ! « Peu importe l’ampleur des modifications, dans la mesure où elles améliorent le texte, m’a-t-elle répondu non sans courage. Mais attention, nous devons publier début juin ! »
Muni de Juvamine et d’une bonne dose de sens critique, j’ai impitoyablement biffé, redialogué, condensé ici pour mieux développer ailleurs.
Le résultat est une trilogie revue et corrigée, plus dynamique et plus drôle selon moi. J’ai pris plaisir à l’exercice, mais bon, je ne passerai pas tous mes autres livres au crible : j’ai des nouveautés à écrire, moi…
Jeanne, Mina, Victoire et Iris sont quatre jeunes filles très particulières. Neuf signes les distinguent des adolescentes de leur âge. Certains d’entre eux sont très contraignants : être floues sur les photos, faire sonner les portiques de détection dans les grands magasins, parasiter les téléphones portables… Ce sont des sorcières dont les pouvoirs influent sur les quatre éléments naturels que sont le feu, l’air, la terre et l’eau ! Sous la houlette de tante Eudoxie, elles vont devoir réaliser leur première figure… Événement d’importance dans la vie d’une sorcière…
On a beau être une petite sorcière studieuse, il n’est guère aisé de garder son calme, ni de conserver intactes ses facultés de concentration, lorsque les ennuis pleuvent, que les animaux de compagnie s’invectivent les uns les autres en usant du langage des hommes et qu’un singulier oiseau noir observe tout avec détachement depuis la corniche d’une armoire…
La mise en œuvre du Mana suscite de nombreuses convoitises et notamment, celles de l’abjecte mademoiselle d’Abbeville ! Avec le globe de mentalisation, sa dernière invention, elle est capable de lire dans les pensées d’autrui. Jeanne est la première victime de ce gadget ; Les effets secondaires sont dévastateurs !