Le mauvais exemple
Dire que jusqu’à présent, j’avais toujours donné le bon…
Éric Boisset confie ici quelques-uns de ses meilleurs souvenirs d’adolescence, entre sueurs froides, grosses hontes et fous rires avec ses potes. Tour à tour, Éric se mesure aux meilleurs skateurs du parc, réinvente les pires blagues en plein supermarché, devient malgré lui complice d’un copain spécialiste de vol à l’étalage… À ses parents, il ne dit jamais rien, ou presque… Et ses déboires lui remettent toujours les idées en place… jusqu’à la fois suivante ?
Critiques
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Éric Boisset, graine de canaille
« LoupALunettes » a la vue perçante. On ne la lui fait pas.
https://www.babelio.com/livres/Boisset-Le-mauvais-exemple/996776
« Encore une autre proposition courte et d’un propos chouette, intéressant, dans cette collection facile à lire. Toujours réservé à la sensibilité de lecteurs ados collégiens.
Elle est très variée cette collection, ce roman-ci n’a rien avec le genre Conte suggéré par « Le prince devenu une mouche ».
L’auteur Éric Boisset nous raconte une tranche de vie canaille où un duo de copains très friands des pires « bêtises » juste pour s’amuser se retrouve face à un niveau d’épreuve qui chamboulera leur éducation.
Faire les intrépides parce que on est jeune, parce que on est fou.
Qu’est ce qui peut bien nous passer par la tête quand on est ados?
Le récit commence fort, avec une petite blague à se poiler, à s’étonner, à s’indigner, nos jeunes farceurs ont décidé de passer le temps en lançant un concours de « gamelles » à partir d’une flaque d’huile. Nous serons comme ici, replacés dans les anecdotes d’un bêtisier où l’on peut hélas parfois se retrouver dans l’âge et la triste inspiration.
L’auteur y ajoute d’ailleurs un rapport autobiographique, replaçant ainsi la situation à une époque des années 80, où il n’ y avait que 3 chaînes de TV, où internet n’était pas dans tous les foyers, où l’on écoutait la musique sur des baladeurs et où l’on pensait vivre sur la lune en l’an 2000. Un vrai caractère nostalgique dans lequel les parents quadragénaires pourront se retrouver tellement c’est vrai, de quoi susciter le dialogue des générations.
Les jeunes lecteurs accrocheront-ils aux petites péripéties de ces jeunes skaters? Vos parents ont-ils été aussi désinvoltes que nos héros, aussi sensibles que vous pourriez l’être?
de la blague entre copains au délit, il n’y a parfois qu’un pas et c’est ce que nous raconte Éric Boisset. Un bout de cette adolescence qui retient l’insouciance et défie les règles de correction. Il y a éffronterie et puis délinquance, à ne pas confondre, le héros en a des sueurs froides de le découvrir. Ce n’est pas le grand frisson rêvé. Voler des 45 et 33t. dans un magasin, au nez et à la barbe des vigiles.
C’est à un point que sa bonne conscience, si ringarde des ados, reviendra le rassurer à sa demande, à chaque mauvais épisode répété par un bon pote qui donne en effet le mauvais exemple.
Attention au chemin que nous choisissons d’emprunter en grandissant. Le récit est très clair là dessus, sans entrer dans le fatalisme.ni le moralisme. La preuve, puisque Éric Boisset, graine de canaille et auteur jeunesse peut en témoigner. Rien n’est écrit.
Nous gardons néanmoins la substance en lisant, une belle nostalgie de l’enfance, avec ces clins d’œil d’époque, petites madeleines pour ceux qui l’ont vécu, dans les faits ou les ressentis.
Et la fin avec un auteur adulte qui avoue une partie de ce qu’il a fait à ses parents est assez amusante. Rappelez-vous bien ceci, il n’y a pas prescription pour le rôle de parents. »
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Un adolescent normal mais avec un bon fond
« Thalie » est indulgente (bon fond, oui, mais… normal ?)
http://parfumsdelivres.blogspot.fr/2017/11/le-mauvais-exemple-deric-boisset.html
« Quand un des plus grands auteurs jeunesse raconte des souvenirs de son adolescence, il faut se jeter dessus
Eric Boisset raconte des épisodes plutôt mouvementés et pas si exemplaires de son adolescence. Les mauvaises blagues qu’il faisait avec ses potes, les glissades avec ou sans skate etc
Un adolescent normal mais avec un bon fond et un grand sens de l’amitié, quitte à flirter avec les limites
Une SUPER IDÉE cette collection des éditions Magnard. Pourquoi? Parce que quand on est ado que l’on soit un bon lecteur ou non, on a parfois envie de lire autre chose et de pas trop long de préférence Ces auteurs se racontent sans filtre, joue le jeu des souvenirs, le lecteur se reconnait en lui, rit des décalages liés à l’époque, mais au final les grands traits qui définissent cette période si particulière de l’adolescence restent les mêmes.
En tant qu’adulte, on se régale aussi car cela fait écho à notre mémoire et cerise sur le gâteau, on peut écouter une version lue du roman. Alors, on fonce!!! et on découvre vite cette collection ! »