Trilogie d’Arkandias Tome 1 : Le Grimoire d’Arkandias
Le Grimoire d’Arkandias
Théophile Amoretti a 12 ans. Il aime passionnément la lecture et passe ses mercredis à la bibliothèque. Un jour, il découvre un livre intitulé « Leçons pratiques de magie rouge ». En le feuilletant, il tombe sur une note oubliée entre deux pages. Stupeur ! Elle indique comment devenir invisible… Aidé de son ami Bonaventure, Théophile déploie des trésors d’ingéniosité pour se procurer un œuf punais, un dé à coudre de sang de poule noire… Mais un inconnu les suit… Le mystérieux Agénor Arkandias ?
*Grand Prix des Jeunes Lecteurs PEEP 1997
*Prix des Incorruptibles 1998
*Prix des Dévoreurs de Livres 1999
Critiques
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par Pedro Pan-Rabbit (Book, tea time and sweet apple pie)
http://books-tea-pie.blogspot.fr/2014/09/le-grimoire-darkandias-la-trilogie.html
Avoir avoir entamé la pétulante Trilogie des Charmettes du même Eric Boisset, je vous propose de découvrir aujourd’hui la saga qui l’a fait connaître : La Trilogie d’Arkandias. Publié en 1996, ce premier tome avait alors rencontré un réel succès et s’était présenté, bien avant la vague fantastique Harry Potter, comme un précurseur du genre. Aujourd’hui étudié au programme scolaire d’œuvres contemporaines de certaines classes, Le Grimoire d’Arkandias revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec une adaptation au cinéma français. Là encore, le 7ème Art hexagonal frappe fort en s’essayant à un genre cinématographique davantage réservé aux productions anglo-saxonnes, une bonne excuse pour (re)découvrir le livre d’origine (D’autant que la réédition actuelle bénéficie d’un texte revu et corrigé par l’auteur lui-même!).
Orphelin de père, le discret et sensible Théophile vit seul avec sa mère. Il y mène un quotidien tout en simplicité, entre la vie au collège, sa passion sans fin pour la lecture, et les jeux avec son meilleur ami de toujours, Bonaventure le casse-cou. Lorsque le jeune garçon tombe sur un ancien grimoire de sorcellerie à la bibliothèque qu’il fréquente assidument, lui et son camarade se mettent en tête de confectionner une bague qui donne le don d’invisibilité! Mais ce qu’ils ne prennent que pour un banal amusement tourne vite au vinaigre : alors qu’ils collectent les ingrédients du sortilège, un mystérieux individu du nom d’Arkandias, lui aussi en quête du sort, se manifeste et les prévient des dangers d’une telle entreprise quand on ne s’y connait pas en magie! Aussi, quand le sort tourne mal, Théo et Bonaventure n’ont plus qu’à s’en remettre à l’inquiétant Arkandias pour les tirer de ce mauvais pas… Ils entrent alors dans l’univers incroyable de l’alchimie…
D’un ton certes moins vif et piquant que sa Trilogie des Charmettes, ce Grimoire d’Arkandias semble aussi s’adresser à un lectorat légèrement plus jeunes ; pour autant, la plume d’E.Boisset est toujours de cette finesse et de cette qualité si caractéristiques, un style impeccable et fluide d’un bout à l’autre qui remportera l’adhésion même des plus réfractaires à la lecture!
Au centre d’une histoire fantaisiste mêlant genre fantastique et enquête, Boisset dresse des personnages attachants : du jeune héros discret débordant d’imagination (dont la passion pour la lecture et les visites à la bibliothèque évoque Mathilda de R.Dahl) ou son camarade martiniquais, au tempérament peu farouche, issu d’une famille d’immigrés (dont l’audace et la personnalité évoquent le fidèle Salim de la saga d’Ewilan de P.Bottero, que j’ai d’ailleurs souvent classé dans la même veine d’auteurs talentueux que Boisset), chaque jeune lecteur pourra trouver à se reconnaître et adhérer à cette variation contemporaine de L’apprenti sorcier. Quant au charismatique Arkandias, dont on ignore les vraies motivations, il apporte une touche plus sombre et délicieusement énigmatique qui n’est pas sans faire penser à un Severus Rogue avant l’heure!
Avec sa fin en suspens, ce roman se présente comme un chapitre introducteur à d’alléchantes péripéties : on a hâte de découvrir la suite de la trilogie et on trépigne d’impatience à l’idée du film, sur les écrans le 22 Octobre prochain!
En bref : Entre éléments fantastico-terrifiants et humoristiques, Boisset signe là un roman original qui se veut précurseur du genre, au succès et à la qualité jamais démentis depuis plus de dix ans! En mettant en scène des personnages simples et attachants au centre d’une aventure énigmatique explorant le milieu de l’alchimie, l’auteur captive le jeune lecteur d’un bout à l’autre en le régalant de son imagination sans failles et de son style irréprochable. Une réussite livresque à (re)découvrir !
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par la Fée Mélusine (Mabouquinerie)
http://mabouquinerie.canalblog.com/archives/2015/03/19/31710843.html
Théophile Amoretti, douze ans, est passionné de lecture. Tous les mercredis, il laisse sa mère Marie, avec qui il entretient une relation aussi détendue que complice, pour hanter les allées de la bibliothèque. C’est là qu’un jour, il tombe sur un ouvrage que quelqu’un semble avoir dissimulé, glissé sous l’étagère. Un grimoire de magie rouge. Fasciné, Théophile le feuillette jusqu’à trouver une drôle de note. Sur la recette permettant de fabriquer une bague d’invisibilité, quelqu’un a abandonné un papier, avec des précisions, des rectifications. Intrigué, Théophile décide de tenter l’expérience. Il se confie alors à son meilleur ami, Bonaventure: sceptique, celui-ci accepte néanmoins de l’aider à rassembler des ingrédients aussi invraisemblables que du sang de poule noire ou un oeuf punais. Les choses se compliquent lorsqu’en revenant à la bibliothèque, Théophile apprend qu’un inquiétant personnage est passé après lui, a consulté le grimoire et a réclamé la fameuse note.
Courte et sympathique, cette histoire a l’avantage de faire fonctionner un scénario assez simple sans être toutefois simpliste. Elle fait donc partie de ces histoires qui trouvent grâce à mes yeux pour être accessibles à des jeunes (ou très jeunes) lecteurs sans les prendre pour des imbéciles. Le début m’a pourtant inquiétée: un adolescent de douze ans qui se précipite sur la piste d’une bague d’invisibilité sans se poser la moindre question, mouais, pour la vraisemblance du personnage, on pouvait mieux faire. Mais très vite, on oublie ce détail pour se lancer dans le décryptage de la recette, soigneusement travaillée et qui se confronte agréablement au réalisme (et oui, on n’égorge pas si facilement une poule noir quand on est un citadin de douze ans). Les aventures des deux protagonistes sont donc prenantes et le rythme est efficace.
Les deux héros m’ont d’ailleurs beaucoup plu. Évidemment, en lecteur avide, Théophile a de quoi gagner toute ma sympathie, lui qui se désintéresse des niaiseries que l’on fait lire aux enfants pour se jeter sur de la substantielle littérature. Mais j’ai surtout beaucoup aimé Bonaventure, l’antillais aux tresses toujours en mouvement, toujours en train de grignoter quelque chose, ou de se plaindre des soirées musicales interminables de sa famille, lui-même flutiste virtuose. Original et attachant, je l’ai de loin préféré à Théophile, plus convenu. Ma petite déception concerne Agénor Arkandias, le spécialiste de la magie rouge. Si j’ai trouvé très intéressant qu’il ne soit ni méchant ni gentil dans l’histoire, je regrette qu’on ne lui ait pas réservé un rôle un peu plus approfondi.
Quand à l’intrigue, elle aussi ne reste pas sur les facilités du début, car une fois créée, encore faut-il contrôler la bague d’invisibilité sans faire de bêtises, car on ne s’improvise pas magicien rien qu’en laissé traîner l’oeil sur un grimoire. Une fois l’histoire lancée, les rebondissements sont au rendez-vous jusqu’à la dernière page, avec des retournements de situations assez habiles et efficace. Les pages tournent donc toutes seules, et ça, c’est quand même un gage de qualité.
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Par UnNomCommeLéa
Le grimoire d’Arkandias
http://www.hellocoton.fr/chronique-livre-19-arkandias-t-1-20253422
Il faut savoir que j’ai acheté cette trilogie jeudi matin à 5€ le tome, je ne la connaissais pas mais elle me faisait terriblement envie. Résultat, je l’ai commencée le jeudi matin pour la finir le dimanche midi, alors elle n’a pas trop traîné dans ma PAL, je l’ai lu dans le cadre du week-end à mille, pour en savoir plus, allez voir mes derniers messages sur Hellocoton pour en savoir plus.
*Je voudrais tout d’abord parlé du design, il y a un très beau travail d’édition pour cette saga, j’avoue, j’ai un peu craqué sur ça lors de mon achat.
*L’histoire peut paraître banale, c’est d’ailleurs ce que j’en ai pensé au début, mais l’auteur réussi à détourner cette image de déjà vu, et à nous surprendre tout au long de notre lecture.
*Les personnages sont très attachants, ont un caractère très défini et très travaillé et leur histoire aussi.
*Plus on avance dans l’histoire, plus on apprend à connaître les personnages.
*L’auteur sait garder le mystère sur le personnage d’Arkandias et « contrôler » notre avis à propos de lui au fil de l’histoire.
*L’auteur arrive vraiment à nous surprendre et à trouver des choses qui sortent de l’ordinaire et juste pour ça, bravo à l’auteur.
*Conseils très important : il ne faut pas lire ce livre quand on a faim, ça parle de bonbons et de bons petits plats, ça donne l’eau à la bouche, alors à moins de vouloir dévaliser votre frigo, ne lisez pas ce livre en période de faim.
*Les personnages sont sans arrêt entrain de faire des blagues, des jeux de mots, j’ai beaucoup rigoler durant ma lecture.
*C’est une saga jeunesse mais elle plaira à tout le monde, les livres sont courts et même neufs, ils ne coûtent pas très chers, alors pour passer un bon moment quel que soit votre âge, c’est top.