by eric/ juillet 27. 2016/ 0 Comments/ Articles

 

parc-jouvet

L’historien et auteur Bernard-Marie Despesse sait tout de ma vie pécheresse, et l’étale à la une !

Un grand merci à lui.

Article du Dauphiné Libéré 27 juillet 2016

« Auteur de romans destinés à la jeunesse et aux adultes, Éric Boisset est né à Valence en 1965, avenue de Chabeuil, immeuble Les Limouches.

« Le jour de ma naissance, les astres parfaitement alignés dessinaient un styloplume », raconte Eric. Un peu plus tard, il aura une sœur Véronique. Alors qu’il fréquentait la maternelle Pauline Kergomard, les premiers souvenirs qu’il a gardés de Valence sont vécus au square Albert Ier juste à côté. Sous la surveillance de sa jeune mère, il a passé des heures dans le bac à sable, et conservé cette image inoubliable : « C’est le printemps et une  odeur d’aubépine embaume l’air. Je suis fasciné par la splendeur des floraisons d’avril. Yeux écarquillés, je fixe les fleurettes blanches éblouies de soleil. » Marqué par cette image, il a fait depuis des milliers de photos d’arbres en fleurs ; une véritable obsession. L’école l’ennuie. Mais « je suis rêveur et fasciné par les mots, dont je fais collection dans ma tête, sachant qu’ils me serviront un jour. » Il continue à l’école primaire Berthelot. Skateur au parc Jouvet. Son père ayant trouvé et retapé une ruine à Beaumont-lès-Valence, la famille Boisset change de domicile en 1977. « Nous déménageons à Beaumont, où je découvre les joies d’une vie bucolique. Vergers de pêchers à perte de vue, rivière bordée de mûriers bourdonnants, bois sombres hantés de créatures mystérieuses : le paradis ! » Toutefois, il reste scolarisé à Valence. D’abord au CES Paul Valéry, puis au lycée Camille Vernet, et enfin à la fac de droit, elle se situait alors dans la vieille ville. Période où « je commence à retaper de vieilles mobylettes qui me permettent de rejoindre la bande de skateurs sévissant au parc Jouvet. Je me suis découvert une passion pour ce tout nouveau sport californien plutôt classe, quoique assez casse-gueule ».

B.M. DESPESSE

Éric Boisset a vécu son enfance dans l’immeuble Les Limouches, avenue de Chabeuil.

Ses aventures valentinoises comme inspiration :

Le skate s’avère une passion à risque pour Éric ; au point qu’un jour « je percute involontairement le garde municipal, qui bascule dans l’étang et coule à pic : mille bêtises qui me fourniront plus tard la trame d’un recueil de nouvelles intitulé “La botte secrète”, hommage de garnement à la ville qui m’a vu naître.» Ainsi, il a évoqué Valence dans la trilogie d’Arkandias et dans la trilogie des Charmettes. « Mais j’y ai mêlé des rues d’autres villes pour emberlificoter mon lecteur (et aussi parce que ma mémoire est incertaine la plupart du temps). » Autre activité : il crée un groupe punk avec ses amis Toutevoix, Aniorte et Leroi. Il est d’ailleurs l’auteur des textes des chansons. Après l’armée, il quitte Valence pour aller habiter la capitale où il multiplie les petits boulots, tout en devenant scénariste de bandes dessinées. Mais, préférant le charme de la province : « Je me rapproche de la Drôme par bonds successifs, et finalement, je m’installe à Chambéry, où j’écris mon premier roman : “Le grimoire d’Arkandias”. Succès immédiat, multiples prix littéraires, invitations dans les salons du livre, tournée des collèges : j’ai enfin trouvé ma voie. Je ne cesserai plus d’écrire sur mon enfance valentinoise, transposée au gré de mon inspiration, mais toujours vivante en moi. »

Auteur reconnu, il a écrit 14 romans dont deux ont été portés à l’écran sous les titres “Le grimoire d’Arkandias” et “Nicostratos le pélican”. Prenez le temps des vacances pour découvrir ces aventures valentinoises et d’ailleurs.

D’autres romans sont en préparation, et au détour d’une page, Valence se révélera de nouveau. »

Le Dauphiné Libéré – 27 juillet 2016

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